Le contexte actuel de changement climatique fait augmenter les risques d’incendies forestiers et autres perturbations naturelles. Les forêts et leurs fonctions écosystémiques, mais aussi les établissements humains et les infrastructures du territoire, sont tous exposés à l’impact des incendies d’intensité élevée. En même temps, le risque d’événements extrêmes augmente.
Depuis le CTFC nous travaillons à la gestion des risques d’incendie depuis une perspective intégrée, aussi bien dans les domaines de l’écologie du feu, des brûlages dirigés, de la régénération post-incendie que de ceux de la planification, la gouvernance et la culture du risque, afin de parvenir à des forêts et des paysages mieux adaptés et plus résilients aux perturbations.
D’autres perturbations et risques naturels qui affectent les écosystèmes et l’environnement, comme les infestations et les maladies (processionnaire du pin, chancre du châtaignier, échaudage du liège et autres pathogènes des pinèdes et feuillus), avalanches, coups de vent ou inondations font également l’objet de notre travail. Nous observons également les interactions entre les perturbations. Par exemple, les arbres morts suite à une maladie propagent plus facilement les incendies, et les coups de vent favorisent la prolifération des pathogènes.